Paroisse Orthodoxe de l'Annonciation Angers

18 octobre / 31 octobre

Saint apôtre et évangéliste Luc  

Originaire d'Antioche, il se consacra dans sa jeunesse à l'étude de la philosophie grecque, de la médecine et de l'art. C'est au moment où le Seigneur Jésus accomplissait Son œuvre terrestre que saint Luc vint à Jérusalem, où il rencontra le Seigneur face à face, entendit Son enseignement salvateur et fut le témoin de Ses actions miraculeuses. Après avoir cru dans le Seigneur, saint Luc fut inclus dans les Soixante-dix apôtres et envoyé en mission afin de prêcher l'Évangile.

En compagnie de Cléopas, il vit le Christ ressuscité sur le chemin d'Emmaüs (Lc 24). Après la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, Luc revint à Antioche et y devint un compagnon de travail de l'apôtre Paul, avec lequel il se déplaça jusqu'à Rome, amenant des Juifs et des païens à la foi chrétienne. «Vous avez les salutations de Luc, le cher médecin », écrit l'apôtre Paul aux Colossiens (Col 4, 14). À la demande de chrétiens, il rédigea son Évangile aux alentours de Lan 60. Après la mort en martyr du grand apôtre Paul, saint Luc prêcha l’Evangile en Italie, en Dalmatie, en Macédoine et ailleurs. Il a peint trois icônes de la Très Sainte Mère de Dieu, tout comme il a fait des icônes des saints apôtres Pierre et Paul. Aussi considère-t-on saint Luc comme le fondateur de l'iconographie chrétienne.

Dans sa vieillesse, il parcourut la Libye et la Haute-Egypte. D'Égypte, il revint en Grèce, où il continua avec beaucoup d'ardeur à prêcher et à conduire les hommes vers Dieu, faisant fi de son grand âge. Il a rédigé un Évangile ainsi que les Actes des Apôtres, dédicaçant ces deux œuvres à Théophile, gouverneur d'Achaïe. Il était âgé de quatre-vingt-quatre ans lorsque des iconoclastes maléfiques le firent torturer pour sa foi dans le Christ, avant de le pendre à un olivier dans la ville de Thèbes, en Béotie. Les reliques miraculeuses de ce saint merveilleux furent transférées à Constantinople sous le règne  de l'empereur Constance, fils de Constantin.

(Tiré du LE PROLOGUE D’OCHRID de Saint Nicolas Vélimirovitch)