Paroisse Orthodoxe de l'Annonciation Angers

Le père Justin Popovitch naquit le 25 mars 1894, jour de l’Annonciation, à Vranié, dans le sud de la Serbie, dans une famille qui donna sans interruption des prêtres durant au moins sept générations.

Formé dans les universités serbes, russes, en Angleterre (Oxford – où il a fait une thèse sur Dostoïevski pour lequel il avait un énorme respect) et en Grèce, le père Justin étudia en profondeur des philosophies et des pensées théologiques anciennes et contemporaines, tant de l’Occident que de l’Orient. Il parlait plusieurs langues : slavon ancien, grec, latin, russe, grec moderne, anglais, allemand et français, en plus de sa langue maternel, le serbe. 

Père Justin aimait d’un amour profond tous les hommes, et particulièrement les enfants. En leur présence il se comportait comme eux…. Il avait écrit : « Les enfants sont le Royaume de Dieu sur terre. Les enfants nous justifient devant Dieu, les enfants et les fleurs ».

A l’arrivée des communistes au pouvoir en Yougoslavie, le père Justin vécut en réclusion dans le monastère Tchélié, dédié aux saints Archanges, près de Valiévo. Souvent, le pouvoir en place le convoquait à des interrogatoires. Malgré tous les obstacles, la lumière du Christ ne pouvait restée dissimulée. Nombreux étaient ceux qui venaient consulter le saint confesseur, aussi bien les gens de Yougoslavie que de l’étranger.

Le père Justin a achevé sa vie le jour de l’Annonciation 1979 après une courte maladie. Depuis lors, la tombe du père Justin est devenue un lieu de pèlerinage, rassemblant les orthodoxes de nombreux pays. Des miracles s’y produisent par les prières des pèlerins, et il arrive que sa tombe exhale un doux parfum. Le père Justin a été canonisé par l’Église Orthodoxe Serbe en 2010, mais tous les orthodoxes le reconnaissent comme un grand saint contemporain.

Plusieurs intellectuels français étaient très proches de Justin Popovitch et lui rendaient régulièrement visite au monastère Tchélié. Nous vous proposons de lire l’article publié par le journal le Monde peu après son bienheureux trépas en 1979, véritable hommage à Saint Justin, à la fois ascète, théologien, penseur et philosophe des temps modernes.

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