Paroisse Orthodoxe de l'Annonciation Angers

La force de l'humilité

Cet article est la traduction d’un extrait du livre  « Gestion des émotions négatives », écrit par  Dimitry Semenik, expert reconnu dans le domaine de la psychologie chrétienne.[1] 

L'humilité est le contraire de l'orgueil. C'est justement l'humilité qui sert d’"antidépresseur" dans les cas de dépression non endogène, c'est-à-dire d’acédie  [désespoir].

L'humilité peut paraitre, à première vue et de manière très superficielle,  comme quelque chose de repoussant, semblable à de la faiblesse. Ce n'est pas le cas. Il y a de la force dans l'humilité. Pour devenir humble, une personne doit faire un effort. Et lorsqu'elle y parvient, elle devient encore plus forte.

Je me souviens que  dans l'un des emplois que j’occupais, je me suis plaint à ma supérieure du fait que, en tant que petit chef, je devais supporter beaucoup de choses de la part de mes collègues et subordonnés. J'ai alors été surpris par sa réponse : « Plus on monte, plus on doit endurer ! » J'y ai réfléchi et j'ai compris que, vraiment, plus on occupe un poste élevé, plus on rencontre des difficultés de toutes sortes. Il faut donc une grande humilité, en évitant l'autodestruction émotionnelle, pour pouvoir se gérer efficacement soi-même ainsi que les autres. Comme le disent les proverbes russes : « Si tu ne te courbes pas jusqu'à terre, tu ne cueilleras même pas un champignon. » et aussi  « Sois plus humble, et tu seras plus aimé de tous.»

Aujourd'hui, mon ancienne supérieure dirige l'une des plus grandes entreprises industrielles. Bien qu'elle n'ait pas encore quarante ans, son salaire annuel se chiffre en millions de dollars. Je pense que sa carrière ne s'arrêtera pas là.

Et qu'obtient une personne orgueilleuse au travail ? Orgueilleux signifie susceptible. Et ce n'est pas par hasard que le proverbe dit : « Qui se vexe pour un rien ne fait pas long chemin.» Une personne orgueilleuse perd sur deux fronts : son travail est plus pénible et mal payé, et en même temps elle se sent constamment blessée, ce qui déchire son âme.

Vincent van Gogh - Le Portrait du docteur Gachet (L'homme triste) 

Observons la situation en temps de guerre, pendant une bataille, ou même dans les rues des certaines  villes où l'atmosphère devient de plus en plus tendue, presque comme en temps de guerre. Ce n'est pas le soldat qui crie, qui jure et s'énerve à la première offense qui triomphe, mais celui qui ignore les paroles offensantes et agit quand c’est nécessaire.

Ce types d’attitude est particulièrement visible dans les relations personnelles. Un homme orgueilleux ne peut vivre en paix avec personne. Alors qu’ une personne humble maintient les relations, aussi bien dans leurs aspects superficiels que dans  l'essence même de la relation, dans l'amour qui est présent chez lui-même et chez son interlocuteur.

Une personne orgueilleuse est comme une mare : jetez-y une pierre, et elle se disperse  dans tous le sens, la boue éclaboussera tout le monde autour d'elle. Tandis qu'une personne humble est comme la mer : elle avale toute pierre sans être troublée, sans même créer de vagues à sa surface.

La colère de l'homme orgueilleux est moquée par le proverbe : « Ceux qui crient le plus fort sont souvent les plus coupables».  L'humilité et la douceur, au contraire, sont respectées : « Fort est celui qui maîtrise sa colère. », « Celui qui contrôle sa colère contrôle tout. », « Il vaut mieux s’endurer soi-même plutôt qu’offenser les autres. »

Une personne humble ne peut être offensée. Elle est toujours prête à tout, et accepte tout, comme quelque chose qui devait arriver. Saint Éphrem le Syrien dit : « La personne douce prend tous les coups et reste forte ; pendant une querelle, elle reste calme ; elle est joyeuse quand elle est soumise ; elle ne s'emporte pas dans l'orgueil ; elle se réjouit dans l'humiliation ; elle ne s'exalte pas à cause de ses mérites ; elle ne se gonfle pas, elle vit en paix avec tout le monde. » Chez elle, il n'y a pas de dépression, ni même de mauvaise humeur.

« Une personne humble vit sur terre comme dans le Royaume des Cieux, elle est toujours joyeuse, calme et satisfaite de tout », dit Saint Antoine d'Optina.

Comment apprendre l’humilité ?

Comment un homme peut-il vaincre son orgueil et développer l'humilité ? 

Tout d'abord, il doit comprendre une très importante loi de la vie : il n'y a pas de coïncidence. Tout ce qui nous arrive, absolument tout, peu importe à quel point cela semble petit ou grand, est une conséquence de la façon dont nous avons vécu jusqu'à ce moment et nous est envoyé pour notre bien. 

« Tout ce qui arrive, arrive pour notre bien » est une des règles de cette loi. « Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts » en est une autre. 

Dans l'Évangile, il y a de magnifiques paroles de Jésus adressées aux humains : « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, pas un d'eux n'est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc pas, vous valez plus que beaucoup de passereaux. » [Luc 12:6-7]

Dans la Bible, Dieu parle à l'humanité de sa sollicitude : « Une femme peut-elle oublier son enfant, ne pas avoir compassion pour le fruit de ses entrailles ? Quand même elle l’oublierait, moi, je ne t’oublierai point. » (Isaïe 49:15). Un proverbe dit également : « Pas même un père ne veille sur  ses enfants, comme Dieu veille  sur les fous. »

Dans l'église orthodoxe le Publicain de la parabole du Pharisien et du Publicain,  est considéré comme un modèle d'humilité - l'Évangile de Luc (18:9-14). Cette parabole met en contraste deux hommes priant dans le temple : un pharisien, fier de sa vertu, et un publicain, profondément conscient de son péché.

Ainsi, tout ce que Dieu fait, Il le fait pour notre bien . Et si tout est fait pour notre bien, peut-il arriver quelque chose qui justifie que nous soyons en colère ? 

Non ! Rien de tel ne peut arriver.

Alors, pourquoi nous arrive-t-il toutes sortes de désagréments et de malheurs ? 

Si nous croyons ce que nous souffle l’orgueil - que nous sommes les plus grands et les plus beaux -  nous serons perdus et mécontents pour toujours, et nous ne comprendrons jamais les raisons  des difficultés. Cette manière de voir est superficielle et erronée. La perspective lucide et honnête est celle de l'humilité. 

L'humilité nous enseigne que, comme tout être humain, nous avons beaucoup de défauts, et moins il en restera en nous, plus nous approcherons la perfection , mieux nous irons.

C'est ce que le Seigneur veut pour nous, en permettant que toutes ces difficultés nous arrivent. Il les « permet », il ne nous les « envoie » pas, car elles sont les conséquences naturelles des événements précédents et de nos propres défauts.

Exemples d'humilité en pratique

Comment nos défauts sont-ils liés à ces contrariétés et comment ces difficultés nous aident-elles à nous perfectionner ? Examinons quelques exemples typiques.

Premier exemple : un homme a été cruel dans sa jeunesse. Il causait souvent des souffrances psychologiques , et parfois même physiques, aux personnes de son entourage. Un jour, il fut grièvement agressé  dans la rue, et sa colonne vertébrale fut brisée. Il passa près d'une année à l'hôpital, supportant de nombreuses souffrances. Il aurait pu en vouloir à son destin, et aux gens, mais il comprit avec justesse, donna un sens à tout ce qu’il vivait, et, après avoir survécu à cette épreuve, devint plus miséricordieux et attentionné envers les autres.

Deuxième exemple : une jeune femme changeait souvent de partenaire. À la fin, elle eut une relation avec un homme marié et l’épousa. Quelques années plus tard, il la quitta pour une femme plus jeune. Elle traversa une période très difficile. Elle aurait pu en vouloir à son mari et à son sort, mais elle accepta cela comme la conséquence de ses erreurs passées. Elle se repentit de ses actions et commença à vivre chastement, en attendant un homme bon qui serait son mari.

Troisième exemple : un homme était extrêmement avide d'argent. Il valorisait l’argent plus que l’honneur et l’amour. Il consacrait toutes ses forces et toute son intelligence à devenir riche. Pourtant, il réussissait moins bien que ceux qui n’étaient pas aussi avides que lui. Toutes ses entreprises échouèrent, l’une après l’autre. Il aurait pu passer sa vie entière à cette course insensée, mais après un nouvel échec, il se résigna à ne plus jamais devenir riche. Et il devint beaucoup plus heureux. Par la suite l'argent lui vint sans effort.

Dans ce troisième exemple, on aurait pu remplacer l'argent par la gloire, le pouvoir ou l’accomplissement personnel dans un domaine pour lequel on pense avoir des talents spécifiques. L’évolution de l’histoire pourrait en être la même.

Quatrième exemple : un homme né handicapé,  ne pouvait se déplacer qu'en fauteuil roulant. Il avait entendu des histoires merveilleuses sur la façon dont de  belles femmes valides, tombaient amoureuses de personnes handicapées et les épousaient, les portant ensuite, au sens propre comme au sens figuré, toute leur vie. Les années passèrent à chercher une telle femme, mais il ne la trouva pas. Ses rêves s’évanouirent. Il aurait pu sombrer dans le désespoir, se mettre à boire ou se suicider, mais il accepta son sort. Au lieu de l’amour d’une femme, il trouva l’amour de Dieu. Son âme devint magnifique. Sa vie extérieure semblait pauvre, mais intérieurement, elle devint joyeuse. Plus tard, il réalisa que son handicap physique avait été un moyen de purifier son âme, qui était trop orgueilleuse et incapable d'aimer. Ce défaut physique le guérit de l’orgueil et le rendit heureux. S'il était né en bonne santé, il se serait [sans doute] suicidé à 15 ans à cause de son orgueil croissant.

J'espère que vous avez remarqué qu'aux moments critiques de ces histoires, chaque personne avait le choix : être encore plus en colère contre le « destin » ou choisir d’être humble. C’est très important ! Nous sommes des êtres libres et choisissons toujours entre le bien et le mal. Aucune souffrance en elle-même ne nous rendra meilleurs si nous ne faisons pas l'effort de réfléchir et de travailler sur nous-mêmes.

C’est précisément pour cela que chaque difficulté est appelée épreuve ou test, car elle permet de vérifier  dans quelle direction nous allons orienter notre volonté : vers le bien et l'humilité, ou vers le mal et l'orgueil ? Si nous nous dirigeons vers l'orgueil, nous tomberons encore plus bas, et la prochaine épreuve sera encore plus difficile. Mais si nous nous dirigeons vers le bien, nous acquerrons l'humilité et rendrons alors notre vie plus facile.

Le travail sur soi

Mais même si nous comprenons tout et souhaitons devenir humbles, il se peut que nous n'ayons pas suffisamment de force pour cela. En fait, nous n'en aurons certainement pas assez, car l'orgueil est soutenu par la force de l'ennemi, la force des esprits malveillants. Et pour le vaincre, nous avons besoin de la force opposée – la force divine. Elle est toujours prête à nous venir en aide. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il accorde Sa grâce aux humbles. »

Aucune bonne action ne peut être accomplie avec succès si nous agissons avec paresse ou indifférence. Le travail sur soi, dont nous parlons, doit être entrepris avec discernement.

Le principe de ce travail est simple. Nous devons systématiquement faire le contraire de ce que l'orgueil veut que nous fassions. En règle générale, l'orgueil veut que nous maugréions[2] contre  Dieu, que nous tombions dans l’acédie et le ressentiment envers nos proches. Le contraire, c'est la gratitude envers Dieu, la joie et de bonnes actions envers ceux contre qui nous pensions être en colère.

L'essence d'humilité se reflète dans une courte prière : «Merci Seigneur! » ou « Gloire à Dieu pour tout ! » Ainsi, quand nous voulons crier, casser, pleurer, nous battre et d’autres choses similaires, en dépit de notre orgueil, disons : « Gloire à Dieu pour tout ! » De cette façon, nous orienterons notre volonté contre l'orgueil et invoquerons la force divine en aide.

Nous pouvons commencer par de petites choses. Nous faisons tous des erreurs mineures, quelque chose nous échappe des mains, ou nous nous cognons, ou nous oublions ou perdons quelque chose. L'orgueilleux jure habituellement dans de telles situations. Apprenons, dans ces moments, à dire « Gloire à Dieu ! » au lieu de jurer.

Ce n'est pas difficile du tout. Et un miracle se produira – dans quelques mois, vous verrez que ces petites choses ne vous agaceront plus du tout et que vous garderez votre calme. C'est le début de l'humilité.

Quel est le mécanisme de ce miracle ? Il est simple. Satan ne veut pas que vous priiez ni ne louiez Dieu, car cela vous serait bénéfique, et son but est de vous détruire. Dès qu’il voit que vous répondez par la prière à ses mauvaises suggestions, il abandonne immédiatement. Il est assez intelligent pour cela.

Avec l'arme de la prière de gratitude, on peut vaincre toutes les épreuves et toutes les souffrances.

En ce qui concerne certains de nos projets de vie, désirs et rêves, il serait bon d'avoir une approche simplement réaliste et lucide à leur égard.

Prenons l'exemple d'un général qui prépare un plan de bataille. Il a une carte précise de la région, connaît exactement ses forces et leur position, et sait assez bien quelles sont les forces ennemies. Avec ces connaissances, ainsi que son expertise en tactiques de guerre, le général peut élaborer un plan de bataille qui lui apportera la victoire.

Et maintenant, regardons-nous. Connaissons-nous bien nos forces et nos faiblesses, nos capacités maximales et tous nos talents ? Comprenons-nous à quel point nos désirs correspondent à nos véritables besoins ? Combien connaissons-nous les lois de la vie ? Sommes-nous bien informés sur les forces qui luttent contre nous, celles qui veulent nous tourmenter et nous pousser au suicide ? Si vous êtes bien informés sur toutes ces questions, vous avez de bonnes chances de bâtir un plan qui pourra se réaliser.

Cependant, le problème est que cela n'est généralement pas le cas. Nous sommes aveuglés par l'orgueil et nous nous intéressons peu à ce qui a vraiment de l'importance dans cette vie. C'est pourquoi nos rêves ont peu de chances de se réaliser. Ce serait comme « mettre la charrue avant les bœufs ».

Comme le plan de bataille d'un général qui aurait devant lui la carte d’une plaine, alors qu'il devrait en fait mener l’assaut dans les montagnes. La vision de ses propres forces est exagérée, tandis qu'il sous-estime les forces ennemies. Il ne sait même pas qu'il peut appeler à l’aide un allié dont les troupes se trouvent à une demi-heure de route, et attendent juste son signal.

Ne gaspillons pas nos forces à faire des plans stupides et irréalistes qui s'effondreront à coup sûr ! Ce qui nous semblera être une victoire jusqu'au dernier moment se transformera sûrement en défaite. Il vaut mieux faire un effort pour découvrir quels sont les plans de l'Allié qui sait tout, qui possède les cartes les plus précises et dont l'armée est invincible et indestructible.

L'apôtre Jacques a dit :  « Et maintenant, écoutez-moi, vous qui dites : ’’Aujourd’hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous gagnerons de l’argent.’’ Savez-vous ce que demain vous réserve ? Qu’est-ce que votre vie ? Une brume légère, visible quelques instants et qui se dissipe bien vite. Voici ce que vous devriez dire :  ’’Si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela !’’ Mais en réalité, vous mettez votre orgueil dans des projets présomptueux. Tout orgueil de ce genre est mauvais.» [Jacques 4:13-16]

Le livre des Proverbes [19,21]: « Il y a dans le cœur de l'homme beaucoup de projets, mais c'est le dessein de l'Éternel qui s'accomplit. »  Les proverbes russes disent la même chose : « Ce n'est pas par notre esprit que tout est créé dans le monde, mais par le jugement de Dieu »,  «Nos muscles ne peuvent pas accomplir  ce que Dieu ne donne pas», « Par la force, tu ne prendras rien de Dieu. », « Il faut vivre selon les commandement de Dieu, et non selon ses désirs», « Sans Dieu, on ne franchit même pas le seuil de la porte de la maison. »

Conclusion

Au cours de votre  vie, vous allez sans doute  réussir, vous atteindrez des objectifs et vous goûterez au bonheur. Mais cela ne se produira que lorsque vous commencerez à aligner vos objectifs et vos actions sur la volonté de Dieu. C'est ainsi, que cela vous plaise ou non (mais il faudrait que cela vous plaise!).

Le roi David, qui a vaincu le géant Goliath et qui est passé du statut de simple berger à celui du plus grand roi d'Israël, puissant et invincible, savait ce qu'il disait quand il déclarait : « C’est à l’Eternel qu’il te faut remettre ta vie tout entière. Aie confiance en lui et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à midi. Demeure en silence devant l’Eternel. Espère en lui, ne t’irrite pas contre ceux qui réussissent dans leurs entreprises, en mettant en œuvre de mauvais desseins. Laisse la colère, calme ton courroux, ne t’irrite pas, car, en fin de compte, tu ferais le mal. Or, qui fait le mal sera retranché : mais ceux qui comptent sur l’Eternel auront la terre comme possession. » [Psaume 37:5-9]

David parlait par expérience. Il n'y a pas de plus grande réussite que la sienne.

Cependant, avant de viser les hauteurs, nous devons accepter ce que nous avons.

Oui, peut-être que vous ne trouvez  pas la force en vous à cause de la dépression, mais la force nécessaire existe. Dieu la possède. Et Il sera heureux de vous la donner. Il désire cela.

Arrêtez simplement de Le calomnier, de vous plaindre et de maugréer[2] . Demandez-Lui pardon pour tous vos maugréements , montrez que vous avez confiance en Lui et cherchez la protection du Père pour qu'Il guérisse vos blessures.

Il fait bon être dans les bras du Christ.

[1] Dimitry Semenik allie une profonde compréhension de la foi orthodoxe à des approches thérapeutiques modernes pour aider les individus à surmonter leurs souffrances émotionnelles. Fort d'une longue expérience en accompagnement psychologique, il a fondé plusieurs projets de soutien psychologique en ligne et a publié de nombreux ouvrages visant à guider les croyants dans leur cheminement intérieur. Sa méthode repose sur l'intégration de principes spirituels orthodoxes dans la gestion des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère et la tristesse, tout en mettant l'accent sur le pardon, l'humilité et la prière.

[2] Maugréer : manifester son mécontentement, sa mauvaise humeur, en protestant à mi-voix.