A PROPOS DES SAINTS MYSTERES (SACREMENTS)
Les saints mystères (sacrements) sont des actes sacrés par lesquelles la grâce invisible de Dieu est donnée aux fidèles de manière visible. Chaque sacrement dispose de deux faces : l’une visible et l’autre invisible. La face visible comprend les actions du prêtre, ses paroles, ses prières et le matériel liturgique utilisé, et la face invisible - la grâce de Dieu.
La grâce de Dieu donnée aux fidèles par les saints sacrements est indispensable à chaque homme, pour son salut et sa bénédiction. Il y a beaucoup de saints mystères dans l'Église; dans l'Église tout est mystère divin, et l'Église elle-même est le "Mystère du Christ". Nous allons nous attarder sur les sept sacrements : le sacrement du baptême, de la chrismation, de la communion (eucharistie), du repentir (la confession), de l’onction des malades, du sacerdoce (ordination) et celui du mariage. Ils ont été établis par le Sauveur lui-même. Un évêque peut accomplir tous les sacrements, un prêtre tous sauf le sacrement du sacerdoce (ordination), et un chrétien orthodoxe ne peut accomplir que le sacrement du baptême, et seulement lorsqu'il n'y a pas de prêtre, et que l'enfant est né malade et en danger de mort.
L'Église détient les saints mystères nécessaires au salut de chacun de ses membres, comme l’exprime le dixième article du Symbole de la Foi : « Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés ». Bien que seul le sacrement du baptême soit mentionné dans cet article du Crédo, il introduit tous les autres mystères, car avec lui on entre dans l'Église et devient membre de l'Église qui garde et accomplit les autres saints mystères. Lorsqu'une personne est baptisée, elle acquiert le droit à tous les autres saints mystères.
L’autre raison pour laquelle seul le baptême est mentionné dans le Credo remonte aux premiers jours du christianisme, quand on se posait la question au sujet de ceux qui s’éloignaient de la foi et de l'Église pour tomber dans une hérésie, et qui revenaient ensuite à la vraie foi. L'Église a décidé qu'ils ne devaient pas être rebaptisés et l'a souligné dans le Symbole de la Foi par les mots : Je confesse un seul baptême.
Chapitre traduit du livre MYSTERES DE LA FOI ET DE LA VIE (THEOLOGIE FONDAMENTALE) Prof. Velimir Hadži-Arsić
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