Saints apôtres Pierre et Paul (29 juin)
Saint Pierre et Saint Paul sont deux piliers de l'Église, et selon la tradition, nous les fêtons le même jour : le 29 juin dans le calendrier grégorien ou le 12 juillet dans le calendrier julien.
Pierre était galiléen, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, marié et père d’un enfant au moins : « Il le conduisit vers Jésus. Jésus le regarda et dit: “Tu es Simon, fils de Jonas, tu seras appelé Céphas“, ce qui signifie Pierre. » Jn : 1.42.
Il fut le premier des disciples à exprimer clairement sa foi en Seigneur Jésus : « Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Mt : 16.16
Son amour pour le Seigneur était grand et sa foi s'est progressivement renforcée. Lorsque le Seigneur a été amené devant le tribunal, Pierre l'a renié trois fois, mais un seul regard vers le Seigneur a suffi pour que l’âme de Pierre soit remplie de honte et de repentance. Après la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, Pierre est apparu comme un prédicateur intrépide et puissant de l'Evangile (à Jérusalem, environ trois mille âmes ont été converties à la foi après une homélie de Pierre). Il prêcha l'Evangile en Palestine et en Asie Mineure, en Illyrie et en Italie. Il a accompli de puissants miracles : il a guéri les malades, ressuscité les morts. Le texte de l'Évangile rappelle comment certains citoyens de Jérusalem emmenaient leurs malades sur les places publiques, les disposant sur des lits et des civières de manière à être au moins touchés par l'ombre de Pierre lorsqu'il passait. Tous étaient guéris. On raconte qu’il fut arrêté sur ordre de l’empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu’Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre.
Paul était un juif de la diaspora de Tarse en Asie Mineure, son nom de naissance était Saül, il était pharisien, persécuteur des premiers chrétiens et citoyen romain.
Miraculeusement converti à la foi chrétienne par le Seigneur lui-même, qui lui est apparu sur le chemin de Damas, ( « Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu? »), baptisé par l'apôtre Ananias, il fut appelé Paul et inclus au service des grands apôtres. Devenu aussitôt un autre homme et rempli de l’Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs. Avec un zèle ardent, il prêcha l'Evangile partout, des confins de l'Arabie à l'Espagne, parmi les Juifs et parmi les païens, et reçut le titre d'Apôtre des païens. Aussi terribles que soient ses souffrances, sa patience était surhumaine.
Pendant toutes ses années de prédication, au jour le jour, sa vie fût souvent en danger. Après avoir donné toute sa vie au Christ, après avoir organisé l'église dans de nombreux endroits, il pouvait dire : "Ce n'est pas moi qui vis, mais le Christ en moi ".
Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations ; et, vers l’an 44, à Antioche, il fut même ravi jusqu’au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu’aucun homme avant lui n’avait pu entendre (cf. II Cor. 12). Il se faisait « tout à tous, afin d’en sauver à tout prix quelques-uns », engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu’à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l’Esprit de filiation (cf. Gal. 4).
A l'époque de l'empereur Néron, lorsque l'apôtre Pierre était également à Rome, après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, Saint Paul fut décapité, sur la route d’Ostie, à quelque distance de la ville.
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